Partager :
Julien Saint Bauzel et Aurore Delbonnel ont créé Virtual Room Orléans en 2018, soutenus par Initiative Loiret. Installée à Saran, cette salle de réalité virtuelle collaborative permet de jouer en équipe de maximum 4 personnes, en voyageant ensemble dans un monde imaginaire.

virtual-room2.jpg

 

Julien, quel est votre parcours ?

J’ai fait un BEP, un Bac Pro Paysagiste, puis un BTS Force de vente. J’ai ensuite travaillé dans la motoculture, où je vendais des machines aux professionnels, puis je suis parti à Rennes gérer une agence de motoculture avec 8 personnes sous ma responsabilité.

Pourquoi Virtual Room ?

Au bout d’un an à Rennes, comme nous revenions presque tous les week-end à Orléans pour voir nos proches cela finissait par être compliqué. On a donc décidé de retourner y vivre, à une condition, que ce soit pour créer notre propre entreprise.

J’ai toujours suivi les nouvelles technologies, je pense que la réalité virtuelle est l’avenir. Nous avions participé une fois à un Escape Game, et j’avais l’idée de mélanger les deux. Lorsque le concept Virtual Room a été créé, nous nous sommes dit que c’était ce qu’il nous fallait.

Pourquoi l’entrepreneuriat ?

Je n’ai jamais spécialement eu envie d’entreprendre, je n'avais jamais imaginé devenir chef d'entreprise. Je pensais faire ma carrière dans la motoculture. Finalement je me suis aperçu que je n'avais pas suffisamment d'autonomie dans le poste que j'occupais. J'ai eu envie de changer, cela m'a permis de pouvoir m'exprimer, d'être plus libre.

Après une année d’activité, quel est votre bilan ?

Le bilan est positif pour nous, on a passé une très bonne année. Bien sûr, les premiers mois ont été compliqués, on apportait une nouvelle technologie, les gens ne nous connaissaient pas… il a fallu tout donner sur la communication. En fin d’année, les gens ont commencé à être curieux, et depuis le début de notre deuxième année, notre chiffre d’affaires augmente tous les mois. Toutes les personnes qui rentrent chez Virtual Room essaient le casque, ils adorent. Ensuite le bouche à oreilles fonctionne. Actuellement nous sommes quatre : Aurore, salariée à templs plein, un salarié à temps partiel, une stagiaire et moi-même.

Quelles sont vos perspectives d’avenir ?

Pour le moment nous avons acheté deux missions en licence, créées par le studio de développement Virtual Room au niveau national, nous pouvons donc proposer deux jeux différents. Pour pouvoir acheter un nouveau jeu, il faut avoir atteint un certain nombre de clients. Si nous continuons sur notre lancée, nous devrions pouvoir acheter une troisième mission pour la fin d’année.

Ensuite, avec Aurore, nous sommes sur le projet d’ouvrir une nouvelle activité, en dehors de l’escape game et de la réalité virtuelle, pour le moment nous n’en dévoilerons pas plus ! On ne veut pas s’arrêter à Virtual Room.

Pouvez-vous nous parler de votre plus grande fierté en tant que chef d’entreprise ?

Je n’ai pas vraiment de fierté, je serai fier d’être chef d’entreprise le jour où tout ce que j’ai entrepris fonctionnera sans que ma présence soit indispensable. Après, je ne sais pas si je peux parler de fierté, mais il y a quelques temps, des grands-parents sont venus pour faire jouer leurs petits-enfants. Finalement, la grand-mère de 83 ans a voulu voir et ils ont fini par faire la partie tous les quatre. Ils étaient ravis, et moi aussi du coup !

Pourquoi Initiative Loiret ?

Nous avons fait appel à l’association EGEE, pour nous accompagner dans l’élaboration de notre projet. C’est lors d’un rendez-vous qu’ils nous ont parlé d’Initiative Loiret. Sans ce prêt d’honneur de 15 000 € qui nous a été accordé, Virtual Room Orléans ne serait pas ouvert. Cela nous a permis d’augmenter notre apport personnel, et d’emprunter plus. S’il nous manque un mètre pour franchir le seuil, cela nous permet de faire le dernier pas.

Comment avez-vous vécu le passage en comité ?

Nous sommes passés en comité tous les deux avec Aurore. Cela s’est bien passé puisqu’ils nous ont accordé le prêt. Nous y sommes allés avec nos tripes, je pense que les membres ont surtout vu notre envie et notre énergie.

Un conseil pour de futurs chefs d’entreprise ?

Si on ne va pas au bout des choses, on ne peut que les rater. Quand on a fait face à des barrières, on s’est dit qu’il fallait tout mettre en œuvre pour aller au bout de notre projet. Il ne faut pas avoir peur de sortir de sa zone de confort, il faut foncer et ne rien lâcher !

 


https://orleans.virtual-room.com

231, RN20
45770 Saran

02 38 84 67 19

 N’hésitez pas à aller tester : test de quelques minutes offert !

 

Image : Virtual Room